lundi 19 février 2018

J-165 Tarification des Gay Games

Nous avons régulièrement des questions sur la tarification pour participer aux Gay Games. Eléments de réponse.
Pascale Reinteau et Manuel Picaud, coprésidents au CNOSF

Comme vous le savez les Gay Games sont un événement unique de 10 jours, bien au-delà d'un tournoi sportif habituel, avec des cérémonies d'ouverture spectaculaire au Stade Jean Bouin, une cérémonie de clôture et un village citoyen, culturel, festif et sportif sur le parvis de l’hôtel de ville, un centre d'accréditation ouvert pendant une semaine à la Cité de la Mode et du Design, mais aussi des dispositifs de sécurité et de secourisme plus élevés et une petite équipe salariée, services civiques et stagiaires.​ Depuis 5 ans, nous nous efforçons de contenir le budget au maximum et de diversifier les sources de financement et de nouer un nombre impressionnant de partenariat avec le mouvement sportif, associatif et institutionnel. Pour être parfaitement transparents, à l’heure actuelle, nous ne sommes pas encore à l’équilibre et avons déjà réduit de 2 millions​ nos dépenses par rapport à la candidature​.​

Les Gay Games restent un événement militant pour faire avancer les luttes contre les discriminations dans le sport et casser les préjugés​ et participatif ​où les participants s'engagent pour sa réussite, également financièrement. Nous avons établi la tarification en concertation avec un panel de participants sur un base équitable en fonction de la date d'inscription et le coût réel de chaque sport en fonction du nombre prévisionnel de participants et en comparaison avec les événements équivalents et précédents (Gay Games, World Master Games, Out Games,,,). Les sports d'équipe sont parmi les sports les moins chers pour cette raison. Si le TIP de deux jours ne coûte que 25 € en football, il ne coûte que 40 € pour 6 jours de compétition. L'épreuve de foot est non seulement celle des Gay Games, mais aussi du championnat du monde de football IGLFA ! Juste pour comparaison, la Bingham de rugby 2018 à Amsterdam (championnat du monde de rugby LGBT) coûte 185 € par joueur !

Laura Flessel au Refuge en mai 2017 

Pour encourager le maximum de participants, nous avons décidé d’ouvrir les inscriptions très tôt afin de proposer des tarifs très attractifs, également lancé très tôt un programme de scholarship (jamais un hôte n'a aidé autant de personnes du monde entier à participer aux Gay Games), proposé une plateforme de crowdfunding. Par ailleurs la FSGL a son propre système de bourses et certains clubs mis en place leur propre système de dotation ou monté des opérations de crowdfunding. Il nous paraît essentiel de conserver l'esprit d'équité et de transparence et de ne pas accorder de réduction supplémentaire. La participation aux frais reste inférieure au coût d'organisation de l'événement. Enfin, tous les participants franciliens bénéficient à domicile de cette formidable manifestation et n'auront aucun frais de logement ou de transport supplémentaire. Pour les équipes internationales, nous venons de négocier des chambres individuelles avec douche à la Cité universitaire au prix de 46€ tout compris, ce qui rendra le séjour plus économique.

Nous pensons vraiment que nous devons continuer de promouvoir l'originalité et l'ampleur de cet événement qui changera vraiment la vie des participants. Venir à Paris qui va se mettre aux couleurs des Gay Games, assister à une cérémonie sous le haut patronage du président de la République, rencontrer des participants venus de 80 pays sont des opportunités réellement extraordinaires. De nombreuses associations partagent nos objectifs et nous tenons encore à les remercier de tous leurs efforts et leur enthousiasme à réussir ce grand rendez-vous. La première étape est de vous inscrire ! Il reste 8000 places.

dimanche 11 février 2018

J-174 Intersectionnalité et inclusion

Hier, j'ai participé à un débat sur l'activisme LGBT+ aujourd'hui, en qualité de co-président de Paris 2018, mais aussi militant de longue date. C'était chez BCG. Bravo à l'association étudiante LGBT+ ESCaPe pour l'organisation. Derrière le langage, de vrais combats...



Comment prenez-vous en compte l’intersectionnalite des luttes (ex : réfugié.e.s lgbt, lgbt racise.e.s…)
En se fondant sur ces principes d’inclusion, Paris 2018 cherche à ne pas se ghettoïser et met en avant sa devise « all equal ». Cela dépasse la seule cible LGBT+. Pour ne pas rester dans l’incantation, l’association a créé une équipe inclusion afin de s’assurer que tous les publics sont représentés, en particulier les femmes, les jeunes, les seniors, les trans*, les personnes séropositives, les personnes en situation de handicap, les réfugié.e.s ou les personnes vivant dans les quartiers de la ville. L’idée est toujours de rendre la pratique accessible. Donc adapter le sport pour qu’il n’y ait le moins de barrière à l’entrée. Cela passe par exemple par des bourses de solidarité. Plus de 500 personnes du monde entier vont être aidées pour participer à Paris (budget de 280 000 €). Pour nous, cela passe aussi par une fédération de toutes les associations en lutte contre les discriminations ou en charge de ces publics, comme par exemple SOS homophobie ou l'Inter-LGBT, mais aussi la LICRA, le LDH ou FEMIX, la FAGE ou la Fédération française Handisport. Enfin, nous cherchons à laisser en héritage une vision commune d’un sport plaisir universel sans discrimination et véritablement accessible au plus grand nombre. Ce sera le thème de notre conférence du 1er au 3 août.

Comment vulgariser un vocabulaire militant auprès du plus grand nombre sans tomber dans le communautarisme qui en France effraie les puissances publiques ?

Les pouvoirs publics ont beaucoup évolué sur les questions LGBT+ et commencé à intégrer notre vocabulaire. Par exemple, en ajoutant le H, la Délégation interministérielle de lutte contre le racisme et l'antisémitisme (aujourd'hui DILCRAH) ne s'est pas contenté de l'homophobie mais exprime la lutte contre la haine envers les personnes LGBT. Il est évident qu’en commençant par nommer les concepts, on les rend visible et on peut résoudre les problématiques posées. Mais c’est vrai que la complexité des termes et des concepts rend parfois nécessaire un lexique. C’est encore plus vrai pour le public. Personnellement, je préfère parler de diversité des identités de genre et d’orientations sexuelles que d’allonger la liste de lettres LGBTTIPQQAA+ dont la définition est parfois périlleuse. C’est le même débat sur l’écriture inclusive que nous avons-nous-mêmes adoptée mais que nous tentons néanmoins d’éviter en préférant les formules synthétiques.

samedi 10 février 2018

J-175 Quel activisme LGBT+ aujourd'hui ?

Lors de la 2e journée LGBT Talents, j'ai participé à un débat sur l'activisme LGBT+ aujourd'hui, en qualité de co-président de Paris 2018, mais aussi militant de longue date. C'était chez BCG. Bravo à l'association étudiante LGBT+ ESCaPe pour l'organisation.



Comment renouveler l’activisme LGBT+ après la conquête de nouveaux droits ?

Il y a à mon avis quatre différentes étapes dans l’activisme LGBT+. 
  1. La première a été d’obtenir notre reconnaissance légale et de permettre une visibilité. 
  2. La seconde a été de combattre les discriminations à notre égard et d'agir en justice le cas échéant. 
  3. La troisième en ligne est d’obtenir l’égalité des droits des personnes LGBT avec les autres citoyens, et même d’élargir les droits de tous les couples et tous les parents. 
  4. La quatrième est la promotion de la diversité dans la société, et le combat pour le respect de toutes les différences dans toutes les sphères de la société, et ce faisant au travers de l’intersectionnalité de toutes les luttes. 
Notre combat est en particulier dans le sport. Les Gay Games, nés au début de ce processus en 1982, suivent ces étapes, mais proposent toujours un activisme « soft » basé sur l’« empowerment » des participants et leur expérience unique.

vendredi 9 février 2018

J-176 : LGBT+ et puis quoi encore ?

Demain j'interviens à la journée consacrée aux enjeux LGBT+ dans l'entreprise organisée par ESCaPe, l'association des étudiants LGBT de l'Ecole de Commerce Supérieure de Paris. Mais au fait pourquoi LGBT+ ?


En 1982, quand le Dr. Tom Waddell a créé "ses" jeux pour montrer que les homosexuels ne devaient pas se cacher dans le sport, il les a intitulés les Gay (Olympic) Games. Je reviendrai une autre fois sur le terme olympique. Mais restons sur Gay. A l'époque - et d'ailleurs encore maintenant aux Etats-Unis, le terme gay recouvre les personnes homosexuelles, hommes et femmes. Depuis, les militants ont souhaité rendre davantage visible les femmes et ont ajouté des lesbiennes. C'est ainsi que le CGPIF (Comité Gay Paris Île-de-France est devenu la Fédération Sportive Gaie et Lesbienne). Mais ce n'est pas suffisant pour mettre en valeur la diversité des personnes différentes de la fausse norme hétérosexuelle. Ainsi a été ajouté les bis, les trans* et maintenant les non binaires, les queers, les intersex etc. Au point que Gay est devenu LGBT+ (plus pour toutes les autres lettres) ou si on voulait être complet (mais je vais en oublier) : LGBTTIPQQAA+ les A pour Alliés et Asexuels, Q pour Questionning et Queer, T pour Transgenres ou Transsexuels et P pour Pansexuel... Ah oui ça complique. Personnellement, je préfère parler de diversité des identités de genre et d’orientations sexuelles que d’allonger la liste de lettres  dont la définition est parfois périlleuse.



Comment intégrez-vous toutes les diversités du spectre LGBT+ dans votre activisme ?

Aux Gay Games on essaye de bouger le monde du sport autour de trois principes : la participation, l’inclusion et le dépassement de soi. Au lieu de construire un sport discriminant basé sur la sélection, l’élitisme et le virilisme, les Gay Games cherchent le meilleur moyen pour en faire un plaisir partagé et accessible à tout le monde, évidemment en particulier pour les personnes LGBT+. Par exemple, pourquoi la danse et le patinage artistique ne verrait que des couples de sexe opposés ? Les Gay Games de Paris reconnaissent tous les couples. Par exemple, pourquoi devrait-on assigner un genre aux participants plutôt que de les laisser s’autodéterminer ? Les Gay Games sont la seule compétition mondiale qui offre aux personnes trans* la plus complète liberté de choisir le genre et le niveau.

jeudi 8 février 2018

J-177 le réchauffement climatique et les Jeux

Cette semaine, trois réunions m'ont été annulées, souvent à la dernière minute, sans même prévenir. Une seule raison, la saison hivernale... Quand quelques centimètres de neige surviennent et Paris se bloque, parce que les pouvoirs publics ont refusé de prévenir ce type d'intempéries et abandonné leurs investissements.

A Paris 2018, nous travaillons déjà sur les hypothèses climatiques pendant les Gay Games au mois d'août. Le risque est la canicule ou les orages.

Ainsi les horaires de compétition devront changer en cas de forte chaleur. Ainsi la distribution d'eau sera intensifiée. Ainsi nous allons scruter tout risque d'orage et sécuriser les lieux de plein air.

L'objectif est de maintenir tout le programme auquel les participants se sont inscrits souvent longtemps à l'avance.




mercredi 7 février 2018

J-178 Licence ou certificat ?

Hier, Paris 2018 a adressé une lettre personnelle à toutes les personnes inscrites aux Gay Games. Le sujet : préciser la fourniture d'un certificat de non contre-indication à la pratique sportive en compétition prévue dans les conditions générales, exigée par la compagnie d'assurance et par le Code du sport. En clair, il faut compléter son inscription du sésame que sont la licence fédérale ou un certificat signé d'un médecin. Très simple et habituel en France, mais nulle part ailleurs... Explications.


Qu'est-il demandé ? Le site web www.paris2018.com explique le paragraphe suivant "La participation aux événements sportifs nécessite la présentation d’une licence fédérale française en cours de validité, ou d’un certificat de non contre-indication à la pratique sportive en compétition de moins d’un an à la date de l’épreuve sportive. Vous devrez charger une copie d’un de ces documents dans le système d’inscription soit lors de votre première inscription soit en revenant ultérieurement. La fourniture d’une licence fédérale ou d’un certificat de non contre-indication est obligatoire pour participer aux événements sportifs .Nous vous invitons à utiliser le modèle de certificat de non contre-indication: FR  "

Pourquoi un certificat ? Dans les FAQ, Paris 2018 explique les raisons : " Paris 2018 est particulièrement soucieux de la santé des participants et invite tous les participants à consulter leur médecin pour vérifier que leur participation à la compétition ne les place pas en risque pour leur santé. Il a été démontré que les véritables contre-indications définitives à la pratique des activités physiques et sportives sont extrêmement rares. Les compétitions sportives des Gay Games sont organisées avec l’appui du Ministère des Sports et de nombreuses fédérations sportives nationales et internationales. Le Code du Sport français, la Loi Buffet du 23 mars 1999 et ces fédérations, ainsi que notre assureur exigent la présentation soit d’une licence fédérale (qui inclut le certificat d’aptitude), soit du seul certificat d’aptitude."

En fait, cette 10e édition des Gay Games cumule plusieurs avantages qui vont en faire une vraie compétition mondiale souvent homologuée grâce aux concours des fédérations sportives nationales et internationales, et suit donc les règles du sport de haut niveau même si elle s'adresse à tout le monde. D'un côté, cela assure les participants d'un grand professionnalisme de l'organisation, de l'autre cela implique certaines précautions. Ce n'est pas le cas jusqu'à présent au Tournoi international de Paris organisé par les seuls clubs de la Fédération Sportive Gaie et Lesbienne. De plus, cette édition est placée sous le haut patronage du Président de la République et donc des lois françaises dont il devient compliqué de s'abstraire. Donc, d'un autre côté, cela prend au sérieux le risque pris par chaque personne participante. Il incombe à l'organisateur de s'assurer que les participants ne mettent pas leur vie en danger. Mieux vaut prévenir que de subir. Seul le médecin est capable de mesurer l'effort selon le sport pratiqué. Il est évident que le marathon est beaucoup plus exigeant que le 5 km.

Pourquoi cette information maintenant ? Paris 2018 discute depuis plus de deux ans avec les autorités pour simplifier la règle. Finalement, seul le Parlement pourrait y déroger. Impossible à obtenir dans les délais, mais notre intervention figure dans un rapport parlementaire. Nous avons obtenu de notre assureur que le délai du certificat soit d'un an au lieu de 6 mois, avec une surprime, et évidemment que la licence fédérale qui inclut un certificat d'aptitude soit valable. Nous discutons de tout cela avec la Fédération des Gay Games depuis des mois et ils étaient bien au courant de cette spécificité française. A 180 jours de l'ouverture des Gay Games, il n'était plus possible d'attendre une inflexion de la Loi. Il reste bien six mois pour que tous les participants aient le temps de voir un médecin et mettent à jour leur dossier d'inscription.

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Yesterday, Paris 2018 sent a personal letter to all those registered for the Gay Games. The subject: specify the provision of a certificate of no contraindication to the sporting practice in competition provided for in the general conditions, required by the insurance company and the Sport Code. Clearly, you must complete the sesame registration that is the federal license or a certificate signed by a doctor. Very simple and usual in France, but nowhere else ... Explanations.

What is requested ? Website www.paris2018.com explains as follows "participation in sports requires the presentation of a French National Sports License or a Certificate of Fitness and Aptitude to practice sports. You will need to upload a copy of one of these documents into the registration system either when you first register or when you return later. The provision of a French National Sports License or a Certificate of Fitness and Aptitude to practice sports is mandatory to participate in sporting events. We invite you to use the certificate template:   EN     ES."

Why a certificate ? In their FAQ, Paris 2018 explains the reasons : " Paris 2018 – Gay Games 10 is particularly concerned about the health of all participants, and we invite all the participants to consult their doctor to confirm that their participation in the sport competition that they have selected does NOT present a health risk. In most cases, there is no real definitive contraindication to the practice of your sport. The sports competitions of the Gay Games are organized with the support of the Ministry of Sports and many national and international sports federations. The French Sport Code, the Buffet Act of 23 March, 1999, and these federations, as well as our insurer, require the presentation of either a French National Sports License (that includes the certificate of fitness and aptitude) or a Certificate of Fitness and Aptitude signed by your doctor."

In fact, Gay Games 10 has many advantages that will make it a real world competition often sanctioned thanks to the cooperation of national and international sports federations, and therefore follows the rules of high level sport even if it is sports for all athletes. On the one hand, this assures the participants of a great professionalism of the organization, on the other it implies certain precautions. This is not the case so far at the International Paris Tournament organized by clubs of the Gay and Lesbian Sports Federation. Moreover, this edition is placed under the high patronage of the President of the Republic and thus of the French laws of which it becomes complicated to abrade. So, it takes seriously into account the risk taken by each participant. It is the responsibility of the organizer to ensure that participants do not put their lives in danger. Better to prevent than to suffer. Only the doctor is able to measure the effort according to the sport practiced. It is obvious that the marathon is much more demanding than the 5 km.

Why this information now? Paris 2018 has been discussing with the authorities for more than two years to simplify the rule. Ultimately, only Parliament could derogate from it. Impossible to get on time, but our intervention is in a parliamentary report. We obtained from our insurer that the certificate period be one year instead of 6 months, with a surcharge, and obviously that the federal license which includes a certificate of aptitude is valid. We discussed this topic with the Federation of Gay Games for months and they were well aware of this specific French issue. 180 days before the opening of the Gay Games, it was no longer possible to wait for an inflection of the Law. There is still six months left for all participants to have time to see a doctor and update their registration file.


samedi 3 février 2018

J-182 : Partenariats associatifs

Paris 2018 est l'association organisatrice des prochains Gay Games. Mais c'est surtout une associations d'associations et une fédérations d'énergies associatives et citoyennes; Explications.

Créée pour la candidature auprès de la Fédération internationale des Gay Games pour organiser la 10e édition des Gay Games, Paris 2018 est une association loi 1901, à but non lucratif, et reconnue par les autorités fiscales, comme une association d'intérêt général (les dons sont donc déductibles).

Structurellement, l'association dont le siège est à Paris dans le 3e arrondissement est aussi une fédération d'associations. La Fédération sportive gaie et lesbienne, le Centre LGBT+ Paris Île-de-France ou l'Inter-LGBT (la marche des fiertés de Paris), ou encore des associations sportives comme Aquahomo, Paris Aquatique, Contrepied et de nombreuses autres en sont membres.

Mais au-delà de ce cercle, Paris 2018 est aussi une fédération d'énergies rassemblées dans le cadre de partenariat. Depuis 2013, Paris 2018 a plus ou moins formalisé une centaine de partenariats avec 30 clubs sportifs, 7 associations culturelles, 5 fédérations LGBT+, 4 fédérations étudiantes, 6 associations de santé, 31 fédérations sportives nationales et 14 fédérations internationales. Jamais des Gay Games ont rassemblé autant de partenaires différents pour organiser ensemble l'événement. 

Le but de cette organisation est d'offrir au maximum d'acteurs de prendre par au projet et de travailler à sa réussite. Le succès des Gay Games dépend de l'implication de tout le tissu associatif et citoyen à s'emparer de l'événement, le faire sien et participer à sa réalisation, sa communication et sa réussite.

Les contrats de partenariats sont simples et permettent surtout d'officialiser les droits et devoirs de chaque partie, et notamment la visibilité réciproque, la communication sur l'événement, la participation à l'organisation de tout ou partie de la manifestation.

Au total, le réseau de Paris 2018 dépasse 8 millions d'individus. Une force de frappe potentielle non négligeable.



Paris 2018 is the organizing committee of the next Gay Games. But it is above all a federation of associations and a catalysis of energies and citizens. Explanations.

Created for the bid with the International Gay Games Federation to organize Gay Games 10, Paris 2018 is a non-profit organization, recognized by the tax authorities, as an association of general interest (the donations are therefore deductible).

Structurally, the association, headquartered in Paris in the 3rd arrondissement, is also a federation of associations. The Gay and Lesbian Sports Federation, the  Paris Ile-de-France LGBT Center or the Inter-LGBT (Pride of Paris), or sports associations like Aquahomo, Paris Aquatique, Contrepied and many others are members .

But beyond this circle, Paris 2018 is also a federation of energies gathered in the framework of partnership. Since 2013, Paris 2018 has more or less formalized a hundred partnerships with 30 sports clubs, 7 cultural associations, 5 LGBT + federations, 4 student federations, 6 health associations, 31 national sports federations and 14 international federations. Never have Gay Games brought together so many different partners to organize the event together.

The goal of this organization is to offer as many actors as possible to take part in the project and to work for its success. The success of the Gay Games depends on the involvement of all the associations and citizens to seize the event, make it their own and participate in its realization, its communication and its success.

The partnership contracts are simple and above all allow to formalize the rights and duties of each party, including mutual visibility, communication about the event, participation in the organization of all or part of the event. It allows many initiatives around the Gay Games.

In total, the Paris 2018 network exceeds 8 million people. A significant potential strike force.